Pour celles et ceux qui veulent se lancer dans la grande aventure qui est la réalisation de sa généalogie, il existe quelques principes de bases qu'il faut connaître avant de démarrer.
La généalogie consiste en gros, à retrouver pour chaque ancêtre, ses parents, et à trouver pour chacun les données d'état-civil de base que sont ses dates de naissance, de mariage et de décès. On peut éventuellement aller plus loin et retrouver des informations complémentaires (contrat de mariage, testament, contrats de vente, documents militaires, etc.).
Mais, cela suppose que l'on remonte dans le temps à chaque génération et qu'il existe bien des traces écrites de tous ces événements.
Or, non seulement, le temps, les guerres ou la négligence ont fait disparaître certains documents, mais, de la même manière que les arbres ne montent jamais jusqu'au ciel, il arrive un moment où il n'y a plus de registres et où il n'y a plus d'actes !
La frustration est donc immense, d'être bien parti sur une branche, de remonter jusqu'au début du XVIIème siècle et puis plus rien : on ne pourra jamais prouver que tel ancêtre était cousin avec tel personnage, ou autre.
Qui dit généalogie ne dit pas seulement registres d'état-civil.
Il existe en effet toute une série de documents à la portée de chacun pour lui permettre de démarrer sa généalogie ou tout simplement de la compléter.
Et comme partout, plus on remonte dans le temps, plus ces sources sont rares, mais pour les données de 1850 environ à nos jours, on pourra aisément trouver son bonheur dans :
- les cimetières et les inscriptions sur les pierres tombales
- les livrets de famille
- les documents familiaux (courriers, diplômes, etc.)
- les livrets militaires
- les recensements de population
Les mathématiques sont là pour nous le rappeler, mais en principe, à chaque génération on multiplie par deux le nombre d'ancêtres théoriques (sans compter les mariages entre cousins qui réduisent la facture). Ainsi, après 10 générations on est censé avoir 1024 ancêtres, et 10 générations, ça ne fait en gros que 250 ans ...
Il faut donc travailler avec méthode, explorant chaque branche puis passer à une autre pour éviter le phénomène de saturation ...
Il faut aussi disposer d'un logiciel dans lequel on va entrer toutes ses trouvailles, car une personne a priori sans lien avec sa généalogie directe, s'avèrera être un cousin qui permettra dans quelques temps de retrouver un grand-père !
Je disais précédemment qu'à un moment, les sources se tarissent. C'est vrai pour la généalogie ascendante (celle qui consiste à remonter en ligne directe les ascendants d'une personne, génération après génération).
Mais, ensuite, on peut redescendre et étudier les fratries et les cousinages.
On peut aussi s'intéresser à la vie dans tel village ou étudier les métiers de nos ancêtres. J'ai ainsi découvert dans mon cas, un véritable clan de "forgeurs de fiches" à Saint-Etienne au XVIIème siècle ! Où les filles épousaient des forgeurs de fiches, et où les fils devenaient forgeurs de fiches et épousaient des filles de forgeurs de fiches !
On ne s'arrête donc jamais. Ce qui d'ailleurs, rejoint le premier point car comme c'est un travail sans fin, on prend assez rapidement conscience que notre vie ne suffira pas à mettre nos recherches à plat !
Comme à chaque génération on multiplie par deux le nombre de nos ancêtres, on comprend bien qu'à un moment, on a dû avoir un ancêtre qui était cousin ou frère ou soeur avec une personne qui a eu une descendance que nous ignorons totalement, alors qu'en fait, il s'agit d'un cousin ou d'une cousine (très) éloigné(e) !
Dans mon cas personnel par exemple, j'ai une branche dans le Maine qui est une famille de petits nobles qui, ayant servi loyalement le Roi contre les Anglais (et oui) en Limousin avaient reçu ces fameuses terres dans le Maine au XIVème siècle. Quelque part, j'ai donc des origines du Limousin alors que jusqu'à e que je découvre cette information, je ne pensais que "venir" du Maine.
Or mon épouse est originaire par son père du Limousin. Aurais-je, sans le savoir, épousé ma cousine ?
Le monde est donc petit et la généalogie permet de s'en rendre compte !
Cet article vous a plu ou vous souhaitez y apporter un commentaire ? N'hésitez pas à m'écrire et à le partager !
1- La généalogie est un travail frustrant !
La généalogie consiste en gros, à retrouver pour chaque ancêtre, ses parents, et à trouver pour chacun les données d'état-civil de base que sont ses dates de naissance, de mariage et de décès. On peut éventuellement aller plus loin et retrouver des informations complémentaires (contrat de mariage, testament, contrats de vente, documents militaires, etc.).
Mais, cela suppose que l'on remonte dans le temps à chaque génération et qu'il existe bien des traces écrites de tous ces événements.
Or, non seulement, le temps, les guerres ou la négligence ont fait disparaître certains documents, mais, de la même manière que les arbres ne montent jamais jusqu'au ciel, il arrive un moment où il n'y a plus de registres et où il n'y a plus d'actes !
La frustration est donc immense, d'être bien parti sur une branche, de remonter jusqu'au début du XVIIème siècle et puis plus rien : on ne pourra jamais prouver que tel ancêtre était cousin avec tel personnage, ou autre.
2- Les sources sont multiples
Qui dit généalogie ne dit pas seulement registres d'état-civil.
Il existe en effet toute une série de documents à la portée de chacun pour lui permettre de démarrer sa généalogie ou tout simplement de la compléter.
Et comme partout, plus on remonte dans le temps, plus ces sources sont rares, mais pour les données de 1850 environ à nos jours, on pourra aisément trouver son bonheur dans :
- les cimetières et les inscriptions sur les pierres tombales
- les livrets de famille
- les documents familiaux (courriers, diplômes, etc.)
- les livrets militaires
- les recensements de population
3- Il faut un peu de rigueur !
Les mathématiques sont là pour nous le rappeler, mais en principe, à chaque génération on multiplie par deux le nombre d'ancêtres théoriques (sans compter les mariages entre cousins qui réduisent la facture). Ainsi, après 10 générations on est censé avoir 1024 ancêtres, et 10 générations, ça ne fait en gros que 250 ans ...
Il faut donc travailler avec méthode, explorant chaque branche puis passer à une autre pour éviter le phénomène de saturation ...
Il faut aussi disposer d'un logiciel dans lequel on va entrer toutes ses trouvailles, car une personne a priori sans lien avec sa généalogie directe, s'avèrera être un cousin qui permettra dans quelques temps de retrouver un grand-père !
4- La généalogie est un travail sans fin
Je disais précédemment qu'à un moment, les sources se tarissent. C'est vrai pour la généalogie ascendante (celle qui consiste à remonter en ligne directe les ascendants d'une personne, génération après génération).
Mais, ensuite, on peut redescendre et étudier les fratries et les cousinages.
On peut aussi s'intéresser à la vie dans tel village ou étudier les métiers de nos ancêtres. J'ai ainsi découvert dans mon cas, un véritable clan de "forgeurs de fiches" à Saint-Etienne au XVIIème siècle ! Où les filles épousaient des forgeurs de fiches, et où les fils devenaient forgeurs de fiches et épousaient des filles de forgeurs de fiches !
On ne s'arrête donc jamais. Ce qui d'ailleurs, rejoint le premier point car comme c'est un travail sans fin, on prend assez rapidement conscience que notre vie ne suffira pas à mettre nos recherches à plat !
5- Nous sommes tous cousins ?
Comme à chaque génération on multiplie par deux le nombre de nos ancêtres, on comprend bien qu'à un moment, on a dû avoir un ancêtre qui était cousin ou frère ou soeur avec une personne qui a eu une descendance que nous ignorons totalement, alors qu'en fait, il s'agit d'un cousin ou d'une cousine (très) éloigné(e) !
Dans mon cas personnel par exemple, j'ai une branche dans le Maine qui est une famille de petits nobles qui, ayant servi loyalement le Roi contre les Anglais (et oui) en Limousin avaient reçu ces fameuses terres dans le Maine au XIVème siècle. Quelque part, j'ai donc des origines du Limousin alors que jusqu'à e que je découvre cette information, je ne pensais que "venir" du Maine.
Or mon épouse est originaire par son père du Limousin. Aurais-je, sans le savoir, épousé ma cousine ?
Le monde est donc petit et la généalogie permet de s'en rendre compte !
Cet article vous a plu ou vous souhaitez y apporter un commentaire ? N'hésitez pas à m'écrire et à le partager !
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